Jean-Luc Roland et les ecolos ont peur de la jeunesse - Interdictions de vivre à L-L-N

Contestation contre la majorité Ecolo-Ps-cdH des étudiants de l'UCL.

 27 septembre 2011

Manifestations étudiantes pour le développement durable et contre les restrictions mises par la ville d'Ottignies Louvain-la-Neuve à la participation et aux activités d'animations étudiantes. La contestation s'amplifie mais comme à son habitude, le bourgmestre Jean-Luc Roland minimise le conflit et banalise les revendications des étudiants.

Communiqué des étudiants de Louvain-La-Neuve :
Comme vous le savez très certainement, le mouvement étudiant se prépare à une mobilisation progressive afin de répondre aux attaques de la commune d'Ottignies-LLN et de sa police.

Depuis un certain nombre d'années, l'animation travaille en étroite collaboration avec les autorité de l'UCL et la ville/police de Louvain-la-Neuve. La charte AUNE, la Pentapartite, le KERN, etc... sont autant de lieux où l'avis étudiant était écouté et entendu. A partir de juillet 2010, le rapport a commencé à se dégrader. En effet, la ville d'Ottignies-Louvain-la-Neuve ne cesse de fragiliser la dynamique de concertation en attaquant la gestion de l'animation. Voici une liste non-exhaustive de quelques faits qui ont marqué le premier quadrimestre :

Projet d'extension de l'esplanade décidé dans les hautes sphères du pouvoir SANS demander l'avis étudiant. Ce projet (bâtiment en forme de diamant accueillant exclusivement des enseignes de luxe) va à l'encontre de la spécificité étudiante et multidisciplinaire de LLN. En effet, elle est là pour "upgrader" la clientèle de l'esplanade.

Nouvelle année académique : prise de contact entre les nouveaux membres du GP Anim et le Bourgmestre afin d'évoquer des pistes concernant le surnombre. La piste proposée par les étudiants pour pallier le surnombre n'a, à ce jour, pas reçu de réponse.

Publication de divers communiqués de presse émanant de la police sur l'animation louvaniste, assimilant et stigmatisant « étudiant = alcool ».

Idée d'un bunker en dessous de la Place des sciences évoquée par la police afin de répondre à la problématique du surnombre. Ce souhait sera confirmé fin janvier.

Durant les 24h Vélos, dédouanement et refus d'intervention de la police au concert de Puggy sur la Grand Place, malgré la demande de l'Organe bien à l’avance.

Augmentation de la taxe de séjour pour les étudiants de Louvain-la-Neuve. Elle passera de 90€ à 150€ par an et le bénéfice engendré par cette taxe ne profitera pas aux étudiants. Cette décision a été prise unilatéralement SANS prise en compte de l'avis étudiant. Le statut de l'étudiant est bon vouloir des politiciens.

Le tri des déchets effectué dans la plupart des kots est réduit à néant car tout est récolté au même endroit et assemblé dans le même camion. La ville a refusé d'augmenter la fréquence de passage des camions de poubelle à cause du coût que cela implique.

Juste avant le blocus, la police de LLN a organisé une conférence de presse présentant l'animation louvaniste comme responsable de nombreuses dérives sur le site. Encore une fois, cette conférence de presse s’est faite dans le dos des étudiants.

Début février, la police a rencontré le GP Anim. Lors de cette réunion, de nombreuses informations nous sont parvenues dont notamment la décision d'interdire l'organisation des baptêmes sur les voies publiques.
Suite à ces différents évènements, le Bureau de l'animation a organisé ce lundi 14 février une rencontre afin de réfléchir à ce que les étudiants peuvent faire ensemble.

L'idée retenue est une pétition qui demande : « une véritable prise en compte de l'avis étudiants et une vraie concertation entre les acteurs de terrain ».

Cette pétition sera apportée mardi 22 février au Conseil communal d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.

En effet, les étudiants ont entamé une procédure d'interpellation du Conseil communal (à laquelle nous n'avons droit que par le biais d'une étudiante domiciliée à Ottignies). Nous demandons le droit de prendre la parole au Conseil afin d'interpeller le Bourgmestre. Les pétitions seront remises à ce moment là.

L'objectif est de montrer que les étudiants sont des acteurs et des partenaires responsables et qu'ils souhaitent une reprise du dialogue sur plusieurs axes :

- le développement durable (Esplanade)

- l'évolution de Louvain-la-Neuve
- l'animation louvaniste

- la taxe de séjour

En espérant vous y voir nombreux.

Dans la presse :

Plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés sur le parcours et ont suivi le cortège sans l'interrompre, en criant « Louvain-la-Neuve, pas sans les étudiants ».

« La contestation, cela fait partie de la vitalité de la ville », a commenté le bourgmestre Jean-Luc Roland (Ecolo) lors de la réception académique marquant les 40 ans de la cité universitaire. Louvain-la-Neuve a été fondée en 1971 et des étudiants de l'époque avaient emporté un pavé de la place du Vieux Marché, symbole de 550 ans de présence universitaire à Leuven. Ce pavé avait été intégré dans les premiers aménagements urbains, dans le haut de Louvain-la-Neuve, le 12 octobre 1972. Mardi, le pavé a été descellé par le recteur Bruno Delvaux et transporté par les étudiants ingénieurs de 1971 du haut de la ville vers l'Aula Magna, dans le bas de la ville. Les porteurs ont alors passé le relais aux étudiants d'aujourd'hui.
(belga)

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Louvain-La-Neuve, ville nette pour public chic ?

Louvain Citoyen regrette la stigmatisation faites aux étudiants par la majorité Ecolo-Ps-cdH. Cette stigmatisation ne permet pas le dialogue et empêche de construire ensemble un espace de développement collectif et participatif de notre ville.

Comme le montre très clairement ce communiqué des étudiants, ils sont loin d'être de simples buveurs alcooliques profiteurs d'une ville qu'ils ne font que salir et perturber. Non, au contraire, les étudiants de Louvain-La-Neuve sont des citoyens à part entière, qui font preuve de sebs civique et de souci pour la ville. Jean-Luc Roland exagère à notre sens et devrait reprendre contact avec la réalité", ou alors passer la main, car il devient de plus en plus tout puissant et le dialogue est de plus en plus dur à établir avec lui.

Ces mesures anti-guindailles, sont parfois justifiées dans certains quartiers où vivent des habitants qui ont le droit à la tranquillité. Pourtant, les mesures imposées par la ville vont bien au delà de la protection de la tranquillité des habitants, qui n'est d'ailleurs assurée que pour une partie d'entre eux (les plus nantis).

La politique vise plutôt à "policer" les pratiques des étudiants et des jeunes habitants de Louvain-La-Neuve, étudiants ou non. La ville semble apprécier de moins en moins la fête, voire la présence des jeunes à proximité de ses galeries commerciales, pour preuve la destruction de la maison des jeunes qui se trouvait à proximité de l'Esplanade et qui brassait un large public, la suppression des bancs publics aux abords du centre commercial pour éviter que les jeunes y "glandent" un peu trop. Il faut que le centre soit calme et net afin de servir au mieux les commerces qu'il abrite.


Pourtant, les jeunes qui font la fête à Louvain, ne font rien de mal. Ils boivent des chopes autour du lac, chantent, déconnent gentillement, dansent dans les rares endroits où c'est autorisé, discutent de tout et de rien parfois jusqu'au petit matin, quel mal à cela? Le seul reproche qu'il faut leur faire c'est le tapage, mais cela se résout en aménageant d'autres lieux par exemple, pas à coups d'expulsions, ... qu'est ce que Jean-Luc Roland ou les ecolos redoutent? Cette orientation politique ne ressemble pas aux écologistes.
La ville ressemble à une plage de la côte d'azur hyper-surveillée, remplie d'interdictions, de censures, de policiers omniprésents,... L'esprit d'ouverture et de créativité qui soufflait sur Louvain est devenu puritain.

Réaction d'une "Louvain Citoyenne"

Je comprends que la façon dont ce contrôle s'exerce ainsi que l'"image toute propre et correcte" que l'on veut donner à la ville a un côté irritant. Mais parfois vraiment ce qui  m'irrite, c'est de voir avec quelle vivacité les étudiants se rebellent pour avoir le droit de faire un peu de tapage ou de boire des chopes jusqu'à 4 heures du matin alors qu'il y a pour l'instant tellement d'enjeux beaucoup plus fondamentaux qui les laissent complètement amorphes et indifférents.
Il y a des pays où les étudiants bougent pour des raisons de vie et de mort et où ils se font embarquer.

Ici aussi, il y a des mesures qui sont prises et qui les concernent de près pour lesquelles ils ne sont pas consultés. On leur impose une certaine image de ce que doit être leur ville, leurs études, leur vie, leur rôle...c'est important qu'ils puissent se positionner, donner leur avis et qu'on en tienne compte...mais alors je vous en prie, chers étudiants, montrez-nous les nombreux autres aspects de vous que celui sur lequel on insiste probablement à tort, montrez nous que vous n'êtes pas que des  bandes de bourrés qui crient et qui geulent sans se soucier du reste de la société et du monde.
:-)